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2015 Afrique Asie Petrole et Gaz Special

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En collaboration avec Chambre de commerce Afrique – Asie du Sud Est

Septembre, 2018

Lecture en 10 minutes

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Malgré le ralentissement récent sur les marchés pétroliers et gaziers, l'attrait de l'Afrique pour les investisseurs étrangers dans le secteur pétrolier et gazier s'est significativement amélioré au cours de la dernière décennie. Selon les dernières perspectives concernant l’énergie dans le monde, environ 30 % des découvertes d'hydrocarbures dans le monde entre 2009 et 2014 ont été faites en Afrique Subsaharienne.

L'Afrique représente 8.5 % de réserves pétrolières et gazières mondiales

Selon l'Administration sur l’information énergétique américaine (EIA) et les statistiques de l’OPEP, les réserves pétrolières africaines à la fin 2013 totaliseraient environ 128 milliards de barils - plus que le double des résultats remplaçants enregistrés en 1980. Au cours de la même période, avec les découvertes de gaz offshores au Mozambique et en Tanzanie, les réserves gazières de l'Afrique ont vu leur évaluation presque triplée - de 210 trillions de pieds cubes (Tcf) à 606 Tcf. En tout, les réserves pétrolières et gazières totales de l'Afrique, distribuées à travers 23 nations africaines, sont d’environ 228 milliards de barils équivalents pétrole – correspondant à environ 8.5 % des réserves pétrolières et à gazières totales au monde.

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2013 Ranking of Top 10 Countries (by Oil Reserves)

Les données se réfèrent uniquement au pétrole brut conventionnel. La réserve pétrolière conventionnelle du Canada est de 4,893 millions de barils en 2013. En incluant les sables pétroliers, la réserve pétrolière du Canada est évaluée à environ 170,000 millions de barils la même année.

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2013 Ranking of Top 10 Countries (by Gas Reserves)

Les exportations d’énergies se tournent vers l’Est

Il y a aujourd'hui un ralentissement systémique de la demande de pétrole africain et de gaz en provenance d’Amérique du Nord et de l'UE. La chute des importations pétrolières africaines de ces deux régions peut être attribuée à plusieurs facteurs comme la croissance économique plus lente dans l'UE, l'ascension de sources d'énergie renouvelable ainsi que la révolution de gaz de schiste aux USA. 

Dans ce contexte, le pétrole africain s’oriente progressivement vers l'Est. Soutenu principalement par les matières premières et les flux d'énergie, le commerce bilatéral entre l'Asie et l'Afrique est aujourd'hui évalué à 500 milliards de dollars. Entre 2007 et 2011, la part de la Chine dans les exportations pétrolières africaines a augmenté de 10 % à 14 %, tandis que la part des USA est tombée de 30 % à 23 %. Menée par la Chine, l'Asie consomme aujourd'hui pour plus de 30 % des exportations pétrolières totales de l'Afrique

Asie Investissements dans le pétrole et le gaz en Afrique 

Selon l'Organisation de coopération et de développement économique (l'OCDE), l'Afrique aura besoin de nouveaux investissements pour plus de 1.25 trillion de dollars au cours de la période 2001 à 2030 pour développer son secteur énergétique, particulièrement pour des activités d'exploration en amont. Le montant d'investissement demandé pour développer les infrastructures pétrolières et gazières jusqu'en 2035 est évalué à 2.2 trillion de dollars. 

Avec des besoins en capitaux aussi significatifs et la diminution des investissements par de grandes compagnies pétrolières occidentales ces dernières années, l'Afrique devra chercher de nouveaux partenaires et des sources alternatives pour lever des fonds. En dépit de ce contexte, plusieurs acteurs potentiels apparaissent. 

Le rôle de l’Asie dans l’Afrique Offshore

L’extraction sur terre et en eaux peu profondes arrive à maturité en Afrique et fait face à un déclin de production, la conséquence c’est que les projets géologiquement plus complexe et techniquement plus cher en haute mer vont dominer le marché de l’extraction gaz/pétrole. Une analyse de McKinsey’s montre que les projets pétroliers et gaziers en haute mer ont progressé de 1% en 2000 pour passer à 20% en 2013, ce chiffre devrait atteindre 27% d’ici 2025. 

Les prospections en eaux profondes au large de l’Afrique se concentrent principalement sur deux régions : La première en Afrique de l’Est, ou les gisements de gaz le long des côtes de la Tanzanie et du Mozambique ont attiré de nombreux investisseurs. Anadarko a découvert du gaz dans le bassin de Rovuma dans le champ 1 au large du Mozambique. Eni aussi a découvert dans le champ 4 adjacent, avec son partenaire Galp Energi, KOGAS, et NOC ENH au Mozambique. 

La seconde région est le golf de Guinée, qui inclut des pays comme le Nigeria, le Ghana, la Côte d’Ivoire, la république du of Congo, le Gabon, le Cameroun, la Guinée équatoriale et l’Angola. Les activités d’exploration dirigées par Total Gabon une société basée aux USA, Marathon Oil et Cobalt ont trouvé du gaz dans le champ Diaman-18 au large du Gabon. Shell et CNOOC ont aussi découvert du gaz dans le champ Leopard-1 en eaux profondes à 145 km de la côte du Gabon. ENI a extrait environ 4 milliards de barils équivalent-pétrole le long des côtes du Congo et du Gabon.

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